Ce dimanche à 8h45, pour la première étape d’Irigny à Brignais, nous retrouvons au départ d’Irigny 19 volontaires, matinaux et décidés, selon les proportions habituelles, 14 femmes et 5 hommes.
« Où sont les hommes ? » chantait Patrick Juvet en 1975 !
Après les présentations d’usage – y’a des p’tits nouveaux- le groupe se met en marche ; 9h n’a pas encore sonné.
Ciel clair, temps sec et frais, peu de voitures en ce dimanche matin, on respire bien. Tout le monde a hâte d’en découdre et adopte d’entrée un rythme décidé qui ne faiblira guère tout le long de la journée. Ça mouline bien, l’adrénaline envahit les jambes et la tête, que du bonheur !
Très vite nous arrivons au bord du Rhône, et cheminons le long de la rive, sur un peu plus de deux kilomètres, sous les frondaisons et dans un calme absolu – hors papotages nécessaires, bien sûr !
Après cette gentille mise en jambes, on prend de la hauteur pour rejoindre par des petites routes et chemins tranquilles le plateau d’Irigny, redescendre ensuite pour mieux remonter ; bref, c’est le chemin.
Le temps passe, les kilomètres défilent, nous arrivons à Saint-Genis-Laval.
Sur le coup de midi, il commence à faire faim. Le joli parc de la Maison des champs nous tend des bancs mais le groupe préfère monter jusqu’au fort de Côte Lorette (construit de 1874 à 1894), tout proche, malgré de gros et inquiétants nuages noirs.
Un dernier raidillon, et nous arrivons sur l’esplanade où se trouve le monument du caveau aux martyrs, en hommage aux 120 prisonniers extraits du fort de Montluc et massacrés dans ce fort de Côte Lorette le 20 août 1944 par les allemands et la milice.
12h15 et déjà 13 km abattus ; une belle moyenne non ?!
Le soleil est revenu, tout le monde s’active sur sa salade ou son sandwich dans un sympathique moment de repos et de partage. Au final, le « bistrotier » refusera de monter jusqu’au fort pour le seul café de Noria !
La remise en jambes se fait naturellement, peut-être parce qu’il fait beau et qu’il ne reste plus que 6 km pour arriver à destination.
Petites routes et chemins tranquilles au programme, peu de dénivelé, ça roule, pied sur le frein pour atteindre Brignais avec une heure d’avance sur le programme initial (vous dire si ça avance !).
Excellent pour un bon débrief devant un verre, sauf que tout est fermé en ce dimanche après-midi ; Gasp !
Du coup on se dit qu’on va pas attendre 16h pour rentrer et plusieurs groupes se forment pour emprunter qui le bus, qui le train.
En résumé une sympathique journée de rando avec un groupe homogène formidablement dynamique.
Prochain numéro, le mardi 24 octobre de Brignais au fort du Bruissin à Francheville
(déjà 5 inscriptions, dont deux pèlerines et un pèlerin de retour de Santiago).
Nous vous attendons nombreux (Nb : formulation d’avant l’inclusion moderne, mais inclusive quand même !).
Ultréïa.
Sabine, Annie-Claude & Bernard
Ps : n’oubliez pas vos bécards !
- Annexe 1 : Un peu d’histoire avec l’article de La Tribune de Lyon :
https://tribunedelyon.fr/urbanisme-immobilier/lhistoire-oubliee-des-forts-de-lyon/
- Annexe 2 : La FFRP vous présente le GR®169, La métropole par les forts
Les forts de la deuxième couronne, marqueurs identitaires du territoire métropolitain, constituent le fil directeur de l’itinéraire. Ils ont été construits entre 1871 et 1891 pour défendre la ville. Aujourd’hui, la plupart sont encore bien debout et sont utilisés pour des usages récréatifs, culturels, ou patrimoniaux. L’urbanisation les a parfois rattrapés ; mais leur présence est toujours affirmée, et leurs environnements constituent de beaux espaces de nature, appréciés des métropolitains
Le sentier démarre à la gare d’Irigny et joint 12 forts : Champvillard, Montcorin, Côte Lorette, Bruissin, Chapoly, Paillet, Mont Verdun, Vancia, Meyzieu, Bron, Saint Priest et Feyzin, et finit à la gare de Feyzin.
Il fait 170 km et rencontre une quinzaine de gares SNCF ou lignes de tram, et une soixantaine d’arrêts de bus répartis tout du long ; cette densité permet un découpage d’étapes à volonté pour le randonneur.
Il peut être parcouru en itinérance, c’est à dire en plusieurs jours consécutifs ; le randonneur dispose d’hébergements tout du long du parcours pour scinder son périple, selon sa volonté. Le parcours en totalité représente de 8 à 10 jours de randonnée consécutive. Autre possibilité pour le randonneur itinérant : séjourner dans un hébergement dans la ville centre et joindre ses points d’extrémités d’étape, le matin et le soir, en utilisant les transports en commun.
Il peut également être parcouru pour une randonnée à la journée, en utilisant là encore les multiples arrêts de transport en commun. Cette possibilité s’adresse au randonneur/promeneur métropolitain qui souhaite, le temps d’une journée ou demi-journée, découvrir une portion du territoire et/ou un fort.
Parcourir le GR®169 constitue une véritable aventure aux portes de la cité !